Description
Au début des années 2000, un ensemble de plus de 200 blocs de calcaire et de marbre, issus de la destruction de plusieurs monuments, a été mis au jour sur la rive droite de la Saône. Ils avaient été pour la plupart remployés dans un mur construit à la fin de l’Antiquité, en vue de stabiliser la berge. Plusieurs blocs de frise portent une dédicace dont quelques bribes sont conservées. L’inscription, qui devait atteindre 25 m de longueur, est trop grande pour avoir figuré sur la façade du temple. Elle devait plutôt être gravée sur la colonnade d’un portique entourant l’esplanade. D’ailleurs, on lit encore les mots « templum » mais aussi « porticum », tandis que des traces de peinture rouge s’observent toujours sur certaines lettres. Douze blocs de corniche et des éléments d’un fronton, taillés dans le même matériau, peuvent être attribués au même édifice : un temple du 1er siècle, dont on ne connaît pas l’emplacement, ni la divinité à laquelle il était consacré.