L'exposition
De la Grande Grèce aux territoires déchirés par les dernières guerres, en passant par l'Empire romain, les terres évangélisées et les contrées d'Orient, les ruines des grands lieux de l’architecture antique racontent leur histoire. Retournés à la nature, les bâtiments libèrent leur esprit, en silence et dans la lumière.
Conçue comme une confrontation imaginaire entre l’œuvre de Jean-Baptiste Piranèse, célèbre graveur vénitien du XVIIIe siècle et les photographies de Ferrante Ferranti, l’exposition permet de découvrir une véritable esthétique des ruines
Photographe voyageur, Ferrante Ferranti est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes »