Type de document
Thèse - Mémoire
Auteur(s)
Besson, Corinne
, Baratte, François
Édition
2007
Description 5 vol. (2554 p.) - ill. en noir et en coul. - 30 cm
Domaine(s)MÉTAL
Mots-clésor, bijouterie, trésor d'orfèvrerie, technologie, parure, trésor de bijoux
Époque(s)gallo-romain
Lieu(x)Europe / France, Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon, Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / musée gallo-romain de Lyon, Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 9e / Vaise, Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / Les Lazaristes, Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Saint-Georges-de-Reneins / Boistray (Saint-Georges-de-Reneins)
Note(s)Bibliogr. p. 763-829Résumés en français et en anglais sur la 4e p. de couv. du volume I
Cote :MT6/18A, MT6/18B1, MT6/18B2, MT6/18B3, MT6/18B4
RésuméLes recherches sur les techniques de fabrication de la bijouterie gallo-romaine en or constituent une autre façon de voir et d'approcher ce mobilier archéologique. Avec un catalogue de deux cent dix-sept bijoux répartis en six catégories, bagues et anneaux, colliers et chaînes, boucles et pendants d'oreille, bracelets, pendentifs et divers, il restait à déterminer dans quelles mesures les techniques pouvaient aider à la compréhension de ces pièces et à leur placement dans la production de l'Empire romain. Au-delà de la forme, le travail commence par une description minutieuse de chaque bijou, comprenant, ente autres, les dimensions, le poids et une observation rigoureuse accompagnée de quatre mille photographies, pour la plupart des vues de détails. Cette approche amène à traiter tous les éléments, fermoirs, mailles, fils d'enfilage, culots, corps, barrettes et fléaux, pendentifs, anneaux de suspension, bélières, collerettes et autres, composant le bijou indépendamment les uns des autres pour reconstituer le montage en faisant ressortir l'usure, les défauts, les réparations, les remplacements, les pièces modernes. La mise en place des techniques couplées avec les dimensions permettent de comparer les bijoux entre eux, de procéder à des rapprochements avec d'autres bijoux gallo-romains et romains. Seule la centaine de bagues et anneaux a permis d'élaborer une ébauche de typologie, les autres bijoux n'étant pas assez nombreux.
Parallèlement, les notions d'atelier, d'artisan et de production gallo-romaine sont à plusieurs reprises suggérées selon les bijoux, la technique intervenant pour accentuer et mettre en valeur des différences parfois peu visibles entre les bijoux romains et ceux étudiés. Ce travail est une ébauche et les hypothèses avancées doivent être confirmées par des études techniques d'autres bijoux.