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Datation :
1er siècle - 2e siècle

Matière :
marbre blanc (taillé, sculpté(e), gravé)

Dimensions :
extérieures : H. 35,5 cm ; L.48 cm ; E. 10 cm

Date et lieu de découverte :
Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 2e / Presqu'île (Après 1816)
autrefois sur la grande porte de l'église d'Ainay, entre les pierres du clocher

Description

Les trois déesses-mères d’origine gauloise, les Matres, sont les gardiennes de la prospérité familiale. Sur ce bas-relief, elles tiennent des fruits sur leurs genoux ou dans un panier, ainsi qu’une corne d’abondance. On lit dans la partie inférieure : « Aux Mères augustes, Phlégon, médecin ». Le médecin qui a offert ce monument porte un nom grec, mais qui n’était peut-être qu’un nom d’emprunt : la science médicale romaine provenant à l’origine de la Grèce, il était rassurant pour un patient d’avoir affaire à un praticien d’origine grecque.

Description scientifique

-Aux angles restent quatre tenons de fer. Dans un cadre rectangulaire bordé par deux pilastres corinthiens, trois déesses-mères sont assises. Toutes trois sont vêtues d’une tunique à manches courtes ceinturée sous la poitrine. Leurs visages larges et jeunes sont encadrés par une chevelure longue éparse. Sur leurs genoux, le creux de leur draperie porte des fruits. Les mains des matres situées aux extrémités du relief tiennent des fruits, tandis que la divinité centrale tient dans sa main droite une patère et dans sa main gauche une corne d’abondance. Le trépan est utilisé avec modération dans les fruits et au sommet de la corne d’abondance. Le médecin Phlégon a offert ce relief aux Mères Augustes soit en remerciement d’un vœu accompli, soit dans l’espoir d’une prospérité à venir.