Description
Ces fragments de verre brut ont été découverts dans la Saône, dans le secteur portuaire localisé sur la rive droite, à l’emplacement du quartier Saint-Georges.
Les résultats des analyses chimiques réalisées sur les verres romains provenant d’ateliers et d’épaves retrouvées en Méditerranée convergent vers cette révélation étonnante : l’essentiel du verre mis en œuvre dans les ateliers d’Occident (en Gaule, en Hispanie, en Italie …) n’était pas fabriqué sur place, à partir de matières premières locales, mais importé du Proche-Orient.
Des « ateliers primaires » localisés sur les côtes de Syrie et de Palestine produisaient d’énormes quantités de verre, sous la forme de dalles pesant jusqu’à 9 tonnes ! Brisé en blocs transportables, ce verre brut était ensuite exporté par mer pour alimenter de multiples ateliers secondaires, comme ceux de Lyon.