Description

Inventé en Égypte, au 3e millénaire avant J.-C., ce colorant bleu est le premier pigment de synthèse conçu par l’homme. Ce bleu artificiel, à base de cuivre, était destiné à l’origine à remplacer le lapis-lazuli. Durant l’Antiquité, c’est l’unique couleur bleue utilisée pour la peinture des enduits muraux, pour la décoration des édifices en pierre ou en bois, des statues… Un important centre de production existait en Campanie (la région de Naples), notamment à Cumes. Ces boulettes de colorant brut ont été retrouvées dans le secteur portuaire de la rive droite de la Saône. Les fouilles du parc Saint-Georges ont mis au jour d’autres produits minéraux, également importés du Sud de l’Italie, pour l’artisanat du textile : du soufre, dont les vapeurs servaient à blanchir les étoffes ; de l'alun (sulfate de potassium et d’aluminium), conditionné dans des amphores et utilisé par les teinturiers comme mordant, pour fixer les couleurs sur les étoffes, mais aussi par les tanneurs pour le traitement des peaux.

Description scientifique

Boulettes de pigment bleu, à base de cuivre

Dénomination Colorant
Datation 2e siècle - 3e siècle
Matière colorants artificiels (bleu d'Egypte (caeruleum))
Dimensions néant :
Date et lieu de découverte Géographie / Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / Saint-Georges / Parc Saint-Georges (2002 - 2004)
N° inventaire 2004.2.242
Inscription néant :