Amphore

Datation :
2e siècle - 3e siècle

Matière :
terre cuite (tourné)

Dimensions :
extérieures : H. 18,4 cm ; diam. 36 cm ; Pds 240 g

Date et lieu de découverte :
Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / Trion
pente bastion face à Trion

Description

À la frontière sud de l’ancienne Gaule Chevelue, Lyon est directement reliée au bassin méditerranéen par la vallée du Rhône. Un énorme volume de marchandises circule par cet axe commercial majeur entre la Méditerranée et les provinces du Nord de l’empire (Gaules, Germanies, Bretagne). Grâce aux amphores, ces grands récipients de terre cuite, on connaît la nature des denrées alimentaires importées de la Méditerranée : les vins, l’huile d’olive, les sauces et les conserves de poissons. Pour connaître le contenu d’une amphore, on examine d’abord sa forme (typologie), variable suivant le produit transporté et son origine. Les inscriptions peintes à l’encre sur l’amphore sont parfois conservées : c’est l’équivalent de l’étiquette, difficile à déchiffrer, mais qui donne des informations très précieuses sur le contenu. Sur ce col d’amphore gauloise on lit : Amin(eum) /vet(us) usib(us) Iu(lius) Adiutoris : « vieil aminée destiné à Iulius Adiutor ». L’aminée est un cépage célèbre de l’Antiquité, originaire de Campanie, la région de Naples en Italie et cultivé en Gaule.

Description scientifique

Col d'amphore gauloise avec inscription peinte