Peinture murale
Datation :
Vers l'an 10 avant J.-C.
Matière :
mortier (peinture à fresque)
Dimensions :
extérieures : H. 2,85 m ; l. 1,96 m ; Pds 80 kg
Date et lieu de découverte :
Géographie / Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / rue des Farges
(1975 -)
N° inventaire :
2000.0.1001
Inscription :
néant :
Bibliographie :
Les Fouilles de la rue des Farges à Lyon : 1974-1980 - Desbat , Armand
La peinture murale en Gaule romaine - Barbet , Alix , 1940-....
Le Musée gallo-romain de Lyon - Savay-Guerraz , Hugues , 1954-.... - Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière
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Description
La maison dite aux Masques se dressait dans un quartier densément bâti, un peu au sud des théâtres, sur les pentes orientales de la colline de Fourvière. Une partie de son décor peint d’origine était conservé. Ce panneau restauré est constitué de la plinthe restée en place, complétée par des fragments recueillis dans la démolition de l’édifice. Il représente une figure féminine, haute de 80 cm, couronnée d’un rameau de lierre, se détachant sur un fond rouge. Elle tient un plectre (dispositif qui sert à pincer ou gratter les cordes d’un instrument de musique) dans la main droite.
C’est Érato, muse de la musique ou bien Terpsichore, muse de la danse, toute deux représentées habituellement jouant de la lyre ou de la cithare. Les panneaux de couleur sont délimités par des tiges minces dont la forme s’inspire des candélabres, ces éléments de mobilier destinés à supporter des lampes à huile. Ils sont munis à la base de petites boules qui évoquent de façon réaliste les roulettes des modèles métalliques.
Description scientifique
-Peinture du 3e style pompéein.
Ce panneau restauré est constitué de la plinthe restée en place, complétée par des fragments recueillis dans la démolition de l’édifice. Il représente une figure féminine, haute de 80 cm, couronnée d’un rameau de lierre, se détachant sur un fond rouge. Elle tient un plectre dans la main droite et devait jouer d’un instrument à cordes. C’est Érato, muse de la musique ou bien Terpsichore, muse de la danse, toute deux représentées habituellement jouant de la lyre ou de la cithare. Les panneaux de couleur sont délimités par des tiges minces dont la forme s’inspire des candélabres, munis à la base de petites boules qui évoquent de façon réaliste les roulettes des modèles métalliques.