Vase
Datation :
(époque romaine)
Matière :
alliage cuivreux (coulé, soudé) argent (incrustation)
Dimensions :
H. 24,6 (sans anse) ; 32 (avec anse) cm ; l. 12,3 cm ; l. max 14,6 (avec attaches des anses) ; 16,4 (anse) cm
Date et lieu de découverte :
Europe / France / Provence-Alpes-Côte-d'Azur / HAUTES-ALPES / Gap
N° inventaire :
br.207
Inscription :
néant :
Bibliographie :
Vienne et Lyon gallo-romains - villes antiques - Bazin , Hippolyte , 1855-1907
Catalogue sommaire des musées de la ville de Lyon
Bronzes antiques du Musée de la civilisation gallo-romaine à Lyon - Boucher , Stéphanie , 1923-2009 - Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière
Catalogue sommaire des musées de la ville de Lyon - Allmer , Adrien
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Description
Ce vase en bronze à 6 pans est incrusté sur chaque face de décors en argent d’une grande finesse.
Les attaches de l'anse mobile représentent un masque.
Description scientifique
-
Sur quatre des faces, des Amours, ailés ou non, sont représentés en train de vendanger des rameaux de vigne, tenant un panier, soupesant des grappes ou les coupant. Les deux faces qui portent les attaches de l’anse présentent un décor différent : un aigle et un coq dressé sur un autel, tous deux les ailes éployées, sur un côté, un paon, une coupe et une figuration illisible sur l'autre. L'ensemble du décor est inscrit entre deux guirlandes transversales de lauriers, parallèles au sommet et à la base. Au sommet du vase, sur la plaque hexagonale horizontale, six guirlandes en arceaux reliées entre elles, sont ornées de bustes de divinités. Sol porte une grande couronne radiée ; la tête de Luna s'inscrit dans une auréole ; Mars est casqué ; un caducée flanque à droite la tête de Mercure ; Jupiter tient le foudre et Saturne est accompagné d'une serpe. Les attaches de l’anse portent un décor incisé de palmettes et de volutes ; les deux masques, avec une chevelure à longues mèches bouclées, une grande barbe et des moustaches, un nez épaté et des lèvres lippues, évoquent le dieu Pan.
(d'après Boucher 1977). -Vase à six pans, évasés de la base au sommet ; chaque face est couverte d'un décor dont les principaux éléments en creux sont incrustés d'un dépôt d'argent ; le sommet est fermé par une plaque hexagonale, horizontale, percée au centre et munie d’un goulot. L’anse mobile est fixée par des attaches allongées portant chacune un masque en relief. D’après Boucher 1977, il semble que l'on soit en présence d'un assemblage arbitraire de différentes pièces (panse, pied, anse, goulot) dont l'authenticité individuelle n'est pas à mettre en cause. Il est difficile en l'état actuel de savoir à quelle époque remonte cet assemblage. L'ignorance de l'état de l'objet, au moment de sa découverte ne permet pas de savoir s'il s'agit, ce qui est peu vraisemblable, d'une restauration antique.