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L’histoire de l’œuvre
Le calendrier de Coligny date du 1er siècle, et doit son nom à sa découverte : en 1897, dans la commune de Coligny, dans l’Ain, ce ne sont pas moins de 550 fragments de bronze qui sont découverts. Parmi eux, 400 appartiennent à une statue représentant Mars, et 150 au calendrier. Ils ont été mis au jour lors de travaux agricoles et achetés par le musée des Beaux-Arts de Lyon.
Comment compter le temps dans l’Antiquité ?
Le calendrier de Coligny est de type “lunaire à intercalation”, c’est-à-dire mi-lunaire mi-solaire. Cela signifie que les mois sont fondés sur les phases de la Lune, mais que certains mois sont ajoutés périodiquement pour tenir compte de l’année solaire.
Ce calendrier couvre une période de 5 ans. Chaque mois possède un nom : giamon, simivi, equos, elemban, aedrin, cantlos, samon, duman, riuros, anacan, ocron et qutios, alternant chacun entre 29 et 30 jours.
Contrairement à nos calendriers actuels, il n’y a pas de noms pour les jours, qui sont simplement précédés d’un trou pour pouvoir y placer une cheville et ainsi marquer la date.