Les visiteurs ont la possibilité de marcher sur cette immense mosaïque de 86 m² pour apprécier les détails qui la composent,
Environ un million de petits cubes forment ce pavement, décoré de motifs géométriques parmi lesquels des svastikas. Ce motif d’origine indo-européenne, très répandu dans le monde gréco-romain, représente une roue qui tourne, symbolisant ainsi la vie éternelle. C’est aussi un signe bénéfique porte-bonheur.

Situer dans le musée

Quoi ?
marbre (opus tessellatum), calcaire (opus tessellatum)
extérieures :  ; L.11,8 m ; l. 7,41 m

Quand ?
3e siècle

Où ?
Europe / France / Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône / Lyon / Lyon 5e / Verbe Incarné (clos du)

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L’histoire de l’œuvre

Retrouvée en 1911, à seulement quelques centaines de mètres du musée, la mosaïque aux svastikas décorait le sol d’une pièce de réception d’une vaste demeure construite au sommet de la colline, près d’un grand temple.

D’autres mosaïques à voir au musée :

➢ La mosaïque aux poissons : association d’une frise marine composée d’animaux et de monstres marins, et d’un tapis ornemental à décor géométrique, avec notamment une rosace au centre.
➢ Le combat d’Amour et de Pan : Amour et Pan, luttant, arbitrés par un Silène qui tient une palme. Ce duel oppose le désir sauvage, personnalisé par Pan, et l’amour civilisé que représenté Amour.
➢ L’ivresse d’Hercule : Hercule, nu et ivre, est soutenu par des personnages du cortège de Dionysos, Bacchus chez les Romains. Cette scène ne ferait-elle pas penser au sarcophage du triomphe de Bacchus, autre œuvre incontournable du musée ?