A un mois de l’ouverture d’« Une salade, César ? », c’est l’effervescence !
Moment clé avant le montage de l’exposition : le montage à blanc des vitrines. Une sorte de « répétition générale » afin de mettre en scène les objets de façon didactique et dynamique. Dans le même temps, sont répertoriées des informations précises concernant la conservation de l’objet et son soclage, en vue de la présentation finale. Suite au rendez-vous entre le socleur et le scénographe, chaque pièce va bénéficier d’un socle adapté afin de la valoriser et assurer sa sécurité, tout en restant discret aux yeux du public. « Des supports vont notamment être réalisés pour exposer de façon harmonieuse une quinzaine d’amphores », commente Georges Cardoso, responsable de la Régie des œuvres. « C’est un artisanat haut de gamme, délicat et minutieux ».
Certaines amphores ont auparavant dû être restaurées. C’est également le cas de ce volumen (étui pour transporter un document écrit) ou de cette statuette en bronze du dieu Lare. « C’est l’occasion d’entretenir nos collections et d’exposer des objets inédits, sortis des réserves. »
L’équipe de la Régie est aussi qualifiée pour assurer les transports d’objets archéologiques de petites dimensions. C’est ainsi qu’elle parcourt la France pour emprunter des objets auprès des musées partenaires ! Le transport complexe en termes techniques et de conservation préventive est lui, confié à un prestataire extérieur. « Certains objets en métal nécessitent par exemple, des caisses climatiques, sorte de grandes glacières pour garantir une température et une hygrométries propices à la conservation », explique Georges.
Et ce n’est pas tout… Élaboration des fiches de prêt, souscription de contrats d’assurance, mise sous alarme… un dernier coup d’accélérateur est donné pour que tout soit prêt le 25 novembre, jour de l’ouverture de l’exposition au public.