Lieu d’exception, le site des théâtres rassemble le grand théâtre et l’odéon, classés Monuments historiques en 1905.

Les théâtres romains
Les théâtres romains Les théâtres romains © Métropole de Lyon - Thierry Fournier

Ces deux édifices, côte à côte, formaient un ensemble unique dans le monde romain. Transformés en carrières à la fin de l’Antiquité, ils avaient presque complètement disparu du paysage. Ils ont été remis au jour et partiellement reconstruits au cours de la première moitié du 20e siècle.

Aujourd’hui ces monuments accueillent de nombreuses manifestations tout au long de l’année : concerts, festivals, ateliers, visites guidées…

Le théâtre

Aussi appelé « le grand théâtre », pour le différencier de l’odéon, l’édifice est adossé à la pente de la colline. C’est le plus ancien théâtre de la Gaule romaine et c’est aussi l’un des plus grands (108 m de diamètre), avec ceux de Vienne et d’Autun.

À l’origine, il ne comportait que deux volées de gradins, soit environ 5000 places. Il a été modifié ultérieurement : la scène a été reconstruite et l’ajout d’une troisième volée de gradins a porté sa capacité à 10 000 spectateurs. Il accueillait des pièces de théâtre, le plus souvent des comédies, accompagnées de danses.

L' odéon

L’odéon est un théâtre plus petit, réservé aux représentations musicales et aux déclamations. Il pouvait également servir de salle de réunion. Les odéons sont rares dans la partie occidentale de l’Empire : en Gaule, les seules villes à en posséder un sont Lyon, Vienne et Valence.

Il existait à l’origine deux volées de gradins qui pouvaient accueillir jusqu’à 3 000 spectateurs. Au pied des gradins, le magnifique pavement de l’orchestra rassemble les plus beaux marbres colorés du monde romain : porphyre vert de Grèce, porphyre rouge d’Égypte, granite d’Égypte, marbre jaune d’Afrique, et violet et rouge d’Asie Mineure.

Tout comme le théâtre, l’odéon a été transformé en carrière après son abandon, mais ses ruines sont de tout temps restées visibles.